~~Après le dérapage, un rétablissement mais avec un ‘plus qualitatif’. Le dérapage concerne l’article résumé du 26 mars sur le site du NewScientist que j’ai critiqué le 31/03 et le 11/04 dans l’article : « L’objectivité scientifique exclut qu’elle soit parasitée par des problèmes de doctrine. »
Cette analyse critique m’a amené à formuler l’hypothèse que la matière noire pourrait être une matière amorphe, non sécable en constituants élémentaires, et en conséquence on ne devrait pas lui attribuer une masse d’inertie. Ceci n’exclut pas qu’elle soit quand même pourvue d’une masse grave mais de nature différente que celle identifiée par la loi de Newton et de la Relativité Générale et en conséquence ceci n’exclut pas qu’elle interagisse suivant une interaction de type gravitationnel différente non formulée jusqu’à présent.
Des observations récentes de la collision de quatre galaxies au sein de l’amas Abell 3827 ont permis d’inférer que la matière noire (particules ?) pouvait interagir avec elle-même au moyen d’autres forces. Trois articles sur différents sites ont été publiés pour annoncer ces données nouvelles. Je cite particulièrement celui de Futura-Sciences du 17/04/2015, ci-dessous, et qui a pour titre : ‘La matière noire subirait l’influence de forces inconnues’ :
« Ce raisonnement serait parfaitement valide si les particules de matière noire ne pouvaient interagir entre elles que par les forces de gravitation. Mais les théoriciens ont réalisé depuis un certain temps déjà que ces particules interagissent faiblement ou fortement au moyen d'autres forces, inconnues du modèle standard de la physique des particules. En fait, de telles interactions seraient même bien commodes pour rendre compte de certaines observations en cosmologie et en astrophysique qui cadrent mal avec le modèle cosmologique standard.
Or, justement, selon l’astronome Richard Massey de l'université de Durham, les travaux qu’il a menés avec ses collègues sur les caractéristiques de la collision de quatre galaxies dans l’amas Abell 3827, vont dans ce sens. Ils conduisent à postuler l’existence de ces nouvelles forces qui ont conduit les concentrations de matière noire à se freiner tout de même un peu. C’est un résultat très intéressant puisqu’il est complémentaire d’un autre récemment obtenu par Massey et son équipe mais concernant les amas de galaxies. Les chercheurs avaient cette fois-ci conclu que les interactions entre particules de matière noire devaient être plus faibles que celles postulées depuis quelque temps.
Bien que toujours dans l’ombre, la nature de la matière noire se révèle donc chaque année un peu plus grâce aux contraintes que l’on peut poser sur elle. Mais une détection directe en laboratoire est sans doute la seule façon de mettre fin aux doutes de certains sur son existence et la seule manière aussi de la rattacher de façon non ambiguë à un modèle de nouvelle physique. »
« Ces nouvelles forces qui ont conduit les concentrations de matière noire à se freiner tout de même un peu. » peuvent correspondre à ce que j’appelle une interaction suivant un mode gravitationnel différent non encore identifié, non encore formulé jusqu’à présent.
Comme on peut le constater le ‘plus qualitatif’ a surgi en quelques semaines. Patience il en faudra d’autres avant que le but final soit atteint.
Le raisonnement que je privilégie pour formuler l’hypothèse que l’on ne puisse pas attribuer de masse d’inertie à la matière noire pourrait valoir aussi en ce qui concerne les neutrinos, surtout si l’hypothèse d’un neutrino stérile s’avérait fondée.
La masse d’inertie n’est pas une propriété intrinsèque des objets matériels car celle-ci ne se manifeste que pour l’observateur qui est toujours d’une façon ou d’une autre l’auteur d’une intervention extérieure sur les objets. En ce qui concerne la masse grave, sa valeur se manifeste indépendamment de l’observateur, on peut donc considérer qu’elle est une propriété intrinsèque.