Un déni ne procède pas d’une démarche scientifique.
L’ICHEP : (International Conférence of High Energie Physics), du 21 au 22 Septembre 2017 n’a produit aucune publication, aucune information. L’ICHEP précédent en Août 2016 fut tout aussi muet (voir article du 10/08/2016).
Jamais dans le monde présent, les physiciens des hautes énergies, des particules élémentaires, n’ont eu d’instruments et de détecteurs aussi puissants et aussi sensibles à leurs dispositions. Jamais, ils n’ont pu cumuler autant de données, par semaine d’exploitation, avec des quantités aussi élevées. Mais voilà, ils ne peuvent en extraire de l’information physique significative, ces physiciens n’ont rien à nous dire, pour le moment ils sont muets.
Malgré moi, j’avais été obligé d’être très critique début janvier 2016 sur le propos d’une très grande passivité de Fabiola Gianetti (directrice générale du CERN) : « Si une nouvelle physique est là, nous pouvons la découvrir, mais c’est entre les mains de la nature. » J’avais répliqué : « Avant tout nous devons avoir la pensée bien placée, une bonne théorie. »
Aucune attitude scientifique ne peut justifier le déni et tout au contraire la bonne attitude, c’est de faire un bilan exhaustif. C’est évidemment ce que nous sommes en droit d’attendre car la contribution des citoyens européens aux sommes d’argent très significatives qui assurent les investissements et le fonctionnement du CERN, qui ne doivent pas être remises en cause, doivent être régulièrement justifiées. Et les physiciens ont aussi la tâche de participer à l’élévation culturelle des populations.
Aucun déni ne se justifie !
Peut-être que l’absence de résultat depuis plusieurs années… est un résultat expérimental significatif. En effet depuis longtemps j’ai formulé l’hypothèse du point aveugle de l’intelligence humaine qui correspond aux événements d’une durée inférieur de l’ordre de 10-25 ;-26s, soit, si on convertit en terme de trace spatiale de l’ordre de 10-17 ; -18 m, ce que j’avais encore rappelé dans l’article du 21/07/2017.
Effectivement, évoquer l’idée du point aveugle de l’intelligence humaine est très (trop) iconoclaste, pourtant je m’appuie fondamentalement sur une hypothèse réaliste qui est celle de la ‘Présence’ indubitable de l’Être cognitif qui conjecture pour comprendre et dire ce qu’est le monde physique. Et puis, il y a ce résultat plusieurs fois confirmé que l’être humain a besoin de l’ordre d’une demie seconde pour avoir conscience de…quelque chose. Alors pourquoi, comment, du fait de l’intermittence du fonctionnement de notre conscience, pourrait surgir un fonctionnement continu de nos capacités intellectuelles sur un sujet ?
P.S. Vient d’être publié aujourd’hui un article, ci-joint, qui annule l’hypothèse du photon noir. Belle coïncidence car dans l’article précédent, il y a quatre jours : « Tropisme », j’indique que le concept de photon noir n’a pas de signification et ne peut être retenu.
Dark Photon Conjecture Fizzles (disparaît)
September 28, 2017
The lack of so-called “dark photons” in electron-positron collision data rules out scenarios in which these hypothetical particles explain the muon’s magnetic moment.
BaBar Collaboration
Dark photons sound like objects confused about their purpose, but in reality they are part of a comprehensive theory of dark matter. Researchers imagine that dark photons have photon-like interactions with other dark matter particles. And these hypothetical particles have recently gained interest because they might explain why the observed value of the muon’s anomalous magnetic moment disagrees slightly with predictions. However, this muon connection now appears to have been ruled out by the BaBar Collaboration at the SLAC National Accelerator Laboratory in California. The researchers found no signal of dark photons in their electron-positron collision data.
Like the normal photon, the dark photon would carry an electromagnetic-like force between dark matter particles. It could also potentially have a weak coupling to normal matter, implying that dark photons could be produced in high-energy collisions. Previous searches have failed to find a signature, but they have generally assumed that dark photons decay into electrons or some other type of visible particle.
For their new search, the BaBar Collaboration considered a scenario in which a dark photon is created with a normal photon in an electron-positron collision and then decays into invisible particles, such as other dark matter particles. In this case, only one particle—the normal photon—would be detected, and it would carry less than the full energy from the collision. Such missing-energy events can occur in other ways, so the team looked for a “bump” or increase in events at a specific energy that would correspond to the mass of the dark photon. They found no such bump up to masses of 8 GeV. The null result conflicts with models in which a dark photon contribution brings the predicted muon magnetic moment in line with observations.
This research is published in Physical Review Letters.
–Michael Schirber