‘The Blind Spot’ ; ‘La Tache Aveugle’
Ceux qui lisent régulièrement mes articles sur le blog comprendront aisément pourquoi j’ai décidé de poster la traduction de l’article ci-dessous que j’ai découvert sur le site de Nature le 9/01/2019. La traduction par mes soins est directe et sans commentaire. Je proposerai dans un prochain article mes propres commentaires car ils me permettront de mieux ancrer certaines de mes propres hypothèses. Cet ancrage est possible parce qu’il y a des similitudes fortes entre les auteurs américains et les hypothèses que je propose depuis de nombreuses années. Dès qu’il y a partage d’hypothèses, il se met en place un processus de confiance intérieure qui conforte la ligne directrice de celles que je propose, surtout lorsqu’elles sont iconoclastes par rapport à la ligne dominante, et donc nourrit un élan pour développer et enrichir le chantier entrepris.
Attention car le titre de l’article en anglais est ‘The Blind Spot’ qui pourrait se traduire par la ‘Le Point Aveugle’, mais cela n’a rien à voir avec mon hypothèse du ‘Point Aveugle de l’Intelligence Humaine’. Toutefois, je partage le cadre dans lequel, ils émettent leur propre hypothèse du ‘Blind Spot’. Disons qu’il y aurait chez les penseurs du monde physique un deuxième point aveugle, celui-ci permanent, que les physiciens ne peuvent voir tant qu’ils conserveront leur conception actuelle de la relation avec le monde physique. C’est un problème d’interface.
Les auteurs de l’article de ‘Nature’ sont :
is professor of astrophysics at the University of Rochester in New York. He is the author of several books, the latest being Light of the Stars: Alien Worlds and the Fate of the Earth (2018).
is a theoretical physicist at Dartmouth College in New Hampshire, where he is the Appleton professor of natural philosophy and professor of physics and astronomy, and the director of the Institute for Cross-Disciplinary Engagement (ICE). He is the author of The Island of Knowledge (2014).
is professor of philosophy and a scholar at the Peter Wall Institute for Advanced Studies at the University of British Columbia in Vancouver. He is a Fellow of the Royal Society of Canada. His latest book is Waking, Dreaming, Being (2015).
La Tache Aveugle.
Il est tentant de penser que la science donne une vue de Dieu de la réalité. Mais nous oublions la place de l'expérience humaine à nos risques et périls.
Le problème du temps est l'un des plus grands problèmes de la physique moderne. Le premier élément de l'énigme est cosmologique. Pour comprendre le temps, les scientifiques proposent de considérer une « première cause » ou « condition initiale » - une description de l'univers au tout début (ou au « temps est égal à zéro »). Mais pour déterminer la condition initiale d'un système, nous avons besoin de connaître le système total. Nous devons faire des mesures des positions et des vitesses de ses parties constituantes, telles que les particules, les atomes, les champs et ainsi de suite. Ce problème nous confronte à un ‘mur dur’ (impasse) lorsque nous traitons avec l'origine de l'univers lui-même, parce que nous n'avons pas de vue extérieure, nous n’avons aucune possibilité de recul. Nous ne pouvons pas sortir de la boîte afin de regarder à l'intérieur, parce que la boîte est tout ce qu'il y a. Une première cause est non seulement inconnaissable, mais aussi scientifiquement incompréhensible.
La deuxième partie du défi est philosophique. Les scientifiques ont pris le temps physique comme le seul temps réel - alors que le temps de l’expérience, le sens subjectif du temps qui passe, est lui, considéré comme une fabrication cognitive d'importance secondaire. Le jeune Albert Einstein a pris cette position claire au cours du débat avec le philosophe Henri Bergman dans les années 1920, quand il a affirmé que le temps du physicien est le seul temps qui soit. Avec l'âge, Einstein est devenu plus circonspect. Jusqu'au moment de sa mort, il resta profondément troublé à propos de la façon de trouver une place pour l'expérience humaine du temps compatible avec la vision scientifique du monde.
Ces dilemmes reposent sur la présomption que le temps physique, avec un point de départ absolu, est le seul temps à considérer dans la réalité. Mais que faire si la question du commencement du temps est mal posée ? Beaucoup d'entre nous aiment à penser que la science peut nous donner une description complète et objective de l'histoire cosmique, distincte de nous et de notre perception de celui-ci. Mais cette image de la science est profondément erronée. Dans notre désir de savoir et de contrôle, nous avons créé une vision de la science comme une série de découvertes sur la façon dont la réalité est en elle-même : équivalente à une vue de Dieu de la nature.
Une telle approche non seulement fausse la vérité, mais crée un faux sentiment de distance entre nous et le monde. De cette division découle ce que nous appelons la ‘Tache Aveugle’, que la science elle-même ne peut pas voir. Dans la ‘tache aveugle’ se trouve l'expérience : la présence pure et l'immédiateté de la perception vécue.
Derrière la ‘tache aveugle’ se trouve la croyance que la réalité physique a la primauté absolue dans la connaissance humaine, une vue qui peut être appelée : matérialisme scientifique. En termes philosophiques, cela combine l'objectivisme scientifique (la science nous parle du monde réel, du monde indépendant de l'esprit) et le physicalisme[1] (la science nous dit que la réalité physique est tout ce qu'il y a). Les particules élémentaires, les moments dans le temps, les gènes, le cerveau – toutes ces choses sont supposées être fondamentalement réelles. En revanche, l'expérience, la conscience et la prise de conscience sont considérés comme secondaires. La tâche scientifique consiste à déterminer comment réduire celles-ci à quelque chose de physique, comme le comportement des réseaux neuronaux, l'architecture des systèmes de calcul, ou une certaine mesure de l'information.
Dans ce cadre nous sommes confrontés à deux problèmes intraitables. Le premier concerne l'objectivité scientifique. Nous ne rencontrons jamais la réalité physique en dehors de nos observations de celle-ci. Les particules élémentaires, le temps, les gènes et le cerveau ne nous sont manifestes que par nos mesures, nos modèles et nos manipulations. Leur présence respective est toujours basée sur des investigations scientifiques, qui ne se produisent que dans le domaine de notre expérience.
Cela ne signifie pas que la connaissance scientifique est arbitraire, ou une simple projection de nos propres esprits. Au contraire, certains modèles et méthodes d'investigation fonctionnent bien mieux que d'autres, et nous pouvons le tester. Mais ces tests ne nous donnent jamais la connaissance de la nature telle qu'elle est en elle-même, en dehors de nos façons de voir et d'agir sur les choses. L'expérience est tout aussi fondamentale pour la connaissance scientifique que la réalité physique qu'elle révèle.
Le deuxième problème concerne le physicalisme. Selon la version la plus réductrice du physicalisme, la science nous dit que tout, y compris la vie, l'esprit et la conscience, peuvent être réduits au comportement des plus petits constituants matériels. Vous n'êtes que vos neurones, et vos neurones ne sont que de petits éléments de matière. Ici, la vie et l'esprit sont évacués, et seule la matière inerte existe.
Pour parler carrément, l'affirmation, selon laquelle il n'y a rien d'autre que la réalité physique, est fausse ou vide. Si la « réalité physique » signifie la réalité comme la science physique le décrit, alors l'affirmation selon laquelle seuls les phénomènes physiques existent est fausse. Pourquoi ? Parce que la science physique - y compris la biologie et la neuroscience computationnelle – n’inclut pas la prise en compte de la conscience. Cela ne veut pas dire que la conscience est quelque chose de non naturel ou surnaturel. Le point est que la science physique ne prend pas en compte l'expérience ; mais nous savons que l'expérience existe, de sorte que l'affirmation selon laquelle les seules choses qui existent sont celles que la science physique nous dit, est fausse. D'autre part, si la « réalité physique » signifie la réalité selon une certaine physique future et complète, alors l'affirmation, qu'il n'y a rien d'autre mais la seule réalité physique, est vide, parce que nous n'avons aucune idée de ce à quoi une telle physique future ressemblera, en particulier en relation avec la conscience.
L'objectivisme et le physicalisme sont des idées philosophiques, non scientifiques
Aujourd'hui, les interprétations de la mécanique quantique sont en désaccord avec notre compréhension classique du monde physique. Une des sources de ces différences concernent le soi-disant « problème de mesure » : comment la fonction d'onde de l'électron se réduit d'une superposition de plusieurs états à un seul état lors de l'observation provoquée par la mesure. Pour plusieurs écoles de pensée, la physique quantique ne nous donne pas accès à la façon dont le monde est fondamentalement en soi. Elle nous permettrait simplement de comprendre comment la matière se comporte par rapport à nos interactions avec elle.
Nous érigeons une fausse idole de la science comme quelque chose qui accorde la connaissance absolue
Selon l'interprétation dite de Copenhague de Niels Bohr, par exemple, la fonction d'onde n'a pas de réalité en dehors de l'interaction entre l'électron et le dispositif de mesure. D'autres approches, telles que les interprétations des « mondes multiples » et des « variables cachées », cherchent à préserver un statut indépendant de l'observateur pour la fonction d'onde. Mais cela revient à surajouter des fonctionnalités telles que celles des univers parallèles non observables. Une interprétation relativement nouvelle connue sous le nom de Quantum-Bayesianisme (QBism) - qui combine la théorie quantique de l'information et la théorie de probabilité bayésienne – propose une autre interprétation ; il interprète les probabilités irréductibles d'un état quantique non comme un élément de la réalité, mais comme les degrés de croyance qu'un agent a sur le résultat d'une mesure (sic). En d'autres termes, faire une mesure c’est comme faire un pari sur le comportement du monde, et une fois la mesure faite, cela correspond à la mise à jour de ses connaissances (de l’agent). Les défenseurs de cette interprétation la décrivent parfois comme un « réalisme participatif », parce que l'agencement humain est tissé dans le processus de faire de la physique comme un moyen d'acquérir des connaissances sur le monde. De ce point de vue, les équations de la physique quantique ne se réfèrent pas seulement à l'atome observé, mais aussi à l'observateur et à l'atome pris dans un ensemble dans une sorte « d’observateur-participatif ».
Le réalisme participatif est controversé. Mais c'est précisément cette pluralité d'interprétations, avec une variété d'implications philosophiques, qui ébranle la sobre certitude du point de vue matérialiste et réductionniste à propos de la nature. En bref, il n'y a toujours pas de moyen simple de supprimer notre expérience en tant que scientifiques dans le processus visant à caractériser le monde physique.
Cela nous ramène à la ‘Tache Aveugle’. Quand nous observons les objets de la connaissance scientifique, nous n'avons pas tendance à considérer les expériences qui les mettent en évidence. Nous ne voyons pas comment l'expérience nous rend possible leur présence. Parce que nous perdons de vue la nécessité de l'expérience, nous érigeons une fausse idole de la science comme quelque chose qui confère la connaissance absolue de la réalité, indépendamment de la façon dont elle se présente et comment nous interagissons avec elle.
Les scientifiques matérialistes nous disent que la méthode scientifique nous permet de nous extraire de l'expérience et donc de saisir le monde tel qu'il est en soi. Comme il est clair maintenant, nous sommes en désaccords avec cette conception ; en effet, nous croyons que cette façon de penser fausse la méthode même et la pratique de la science.
En termes généraux, voici comment fonctionne la méthode scientifique. Tout d'abord, nous mettons de côté des aspects de l'expérience humaine sur lesquels nous ne pouvons pas toujours être d'accord, comme la façon dont les choses apparaissent ou à propos de leur saveur ou bien comment elles se ressentent. Deuxièmement, en utilisant les mathématiques et la logique, nous construisons des modèles abstraits et formels que nous traitons comme des objets stables qui font consensus. Troisièmement, nous intervenons dans le cours des événements en isolant et en contrôlant les choses que nous pouvons percevoir et manipuler. Quatrièmement, nous utilisons ces modèles abstraits et ces interventions concrètes pour calculer les événements futurs. Cinquièmement, nous vérifions ces événements prévus contre nos perceptions (sic). Un ingrédient essentiel de tout ce processus est la technologie : les machines – notre équipement – qui standardisent ces procédures, amplifient nos pouvoirs de perception et nous permettent de contrôler les phénomènes à nos propres fins (sic).
Le ‘Tache Aveugle’ survient lorsque nous commençons à croire que cette méthode nous donne accès à la réalité brute, nue. Mais l'expérience est présente à chaque étape. Les modèles scientifiques devraient être en retrait des observations, car souvent médiatisés par notre équipement scientifique complexe. Ce sont des idéalisations, pas des choses réelles (actuelles) dans le monde. Le modèle de Galilée d'un avion sans frottement, par exemple ; le modèle de Bohr de l'atome avec un petit noyau dense avec des électrons tournant autour de lui sur des orbites quantifiées comme des planètes autour d'un soleil ; modèles évolutionnaires de populations isolées : tous ceux-ci existent dans l'esprit du scientifique, et non dans la nature. Ce sont des représentations mentales abstraites, pas des entités indépendantes de l'esprit. Leur pouvoir vient du fait qu'elles sont utiles pour aider à faire des prédictions testables. Mais celles-ci, aussi, ne nous placent jamais à l’extérieur de l'expérience, car elles exigent des types spécifiques de perceptions effectuées par des observateurs hautement qualifiés.
Pour ces raisons, l'objectivité scientifique ne peut pas être confondue avec l’idée d’une compréhension extérieure ; dans ce contexte, « objectif » signifie simplement quelque chose qui est fidèle aux observations convenues par une communauté d'enquêteurs utilisant certains outils. La science est essentiellement une forme d'expérience humaine hautement raffinée, basée sur nos capacités à observer, agir et communiquer.
L'affirmation selon laquelle la science révèle une « réalité » parfaitement objective est plus théologique que scientifique
Ainsi, la croyance que les modèles scientifiques correspondent à la façon dont les choses sont vraiment n’est pas conforme à la méthode scientifique. Au lieu de cela, cela provient d'une croyance ancienne – que l’on rencontre souvent dans les religions monothéistes - connaître le monde tel qu'il est en soi, comme Dieu le fait. L’affirmation que la science révèle une ‘réalité’ parfaitement objective est plus théologique que scientifique.
Les philosophes récents de la science qui ciblent un tel « réalisme naïf » soutiennent que la science ne se termine pas avec une simple image d'une théorie-indépendante du monde. Au contraire, divers aspects du monde – des interactions chimiques destinées à la croissance et au développement des organismes, la dynamique du cerveau et les interactions sociales – peuvent être décrits plus ou moins avec succès par des modèles partiels. Ces modèles sont toujours liés à nos observations et actions, et circonscrits dans leurs applications.
Les domaines de la théorie des systèmes complexes et de la science du réseau ajoutent une précision mathématique à ces revendications en se concentrant sur le tout plutôt que sur la réduction en parties qui le composent. La théorie des systèmes complexes est l'étude de systèmes, tels que le cerveau, les organismes vivants ou le climat global de la Terre, dont le comportement est difficile à modéliser : la façon dont le système réagit dépend de son état et de son contexte. De tels systèmes présentent une auto-organisation, une formation spontanée de motifs et une dépendance sensible aux conditions initiales (de très petites modifications des conditions initiales peuvent aboutir à des résultats très différents).
La science du réseau analyse les systèmes complexes en modélisant leurs éléments en tant que nœuds et les connexions entre eux en tant que liens. Elle explique le comportement en termes de topologies de réseau c’est-à-dire : les arrangements des nœuds et des connexions, et leur dynamique globale, plutôt qu’en termes d'interactions locales au niveau micro.
Inspirés par ces perspectives, nous proposons une vision alternative qui cherche à aller au-delà de la ‘Tache Aveugle’. Notre expérience et ce que nous appelons la « réalité » sont inextricables. La connaissance scientifique est une narration du monde qui s’auto-corrige, et notre narration, ainsi que notre expérience de ce monde évoluent ensemble. La science et ses problèmes les plus difficiles peuvent être reformulés une fois que nous prenons conscience de cette intrication.
Revenons au problème avec lequel nous avons commencé notre article : la question du temps et l'existence d'une Première Cause. De nombreuses religions ont investi la notion de première cause dans leurs narrations de la mythique création. Pour expliquer d’où tout vient et quelle est l’Origine, elles conçoivent l'existence d'un pouvoir absolu ou d'une divinité qui transcende les confins de l'espace et du temps. À quelques exceptions près, Dieu ou les dieux créent à partir de rien pour donner naissance, pour faire surgir, ce qui est à l'intérieur.
Cependant, contrairement au mythe, la science est contrainte par son cadre conceptuel, de se développer en respectant la chaîne causale d'événements. La Première Cause constitue une rupture évidente d’une telle chaîne de causalité – comme les philosophes Bouddhistes l'ont souligné il y a longtemps dans leurs arguments contre la position théiste Hindoue : il doit y avoir une première cause divine. Comment pourrait-il y avoir une cause qui n'était pas elle-même l’effet d'une autre cause ? L'idée d'une Première Cause, comme l'idée d'une réalité parfaitement objective, est fondamentalement théologique.
Le temps du physicien dépend pour sa signification de notre expérience vécue du temps
Ces exemples suggèrent que le « temps » aura toujours une dimension humaine. Ce que nous pouvons au mieux viser c’est une narration cosmologique scientifique qui soit cohérente avec ce que nous pouvons mesurer et connaître de l'univers de l'intérieur. Cette narration ne peut jamais être une description finale ou complète de l'histoire cosmique. Plutôt, elle doit être constituée d’un récit continu, auto-corrigeant. Le « temps » est l'épine dorsale de ce récit ; notre expérience vécue du temps est nécessaire pour rendre ce récit pleinement significatif. Avec ce point de vue, il semble que c'est le temps du physicien qui est secondaire ; c'est simplement un outil pour décrire les changements que nous sommes en mesure d'observer et de mesurer dans le monde naturel. Le temps du physicien, alors, a un sens qui dépend de notre expérience vécue du temps.
Nous pouvons maintenant apprécier la signification la plus profonde de nos trois énigmes scientifiques – la nature de la matière, la conscience et le temps. Elles pointent toutes vers la ‘Tache aveugle’ et la nécessité de reconsidérer comment nous pensons la science. Lorsque nous essayons de comprendre la réalité en nous concentrant uniquement sur des choses physiques qui sont en dehors de nous, nous perdons de vue d’où viennent les expériences. Les difficultés les plus profondes ne peuvent pas être résolues en termes purement physiques, parce qu'elles incluent toute la présence inévitable de l'expérience dans l'équation. Il n'y a aucun moyen de rendre compte de la « réalité » en dehors de l'expérience, parce que les deux sont toujours entrelacées.
Pour enfin « voir » la ‘Tache Aveugle’ il faut se réveiller de l’illusion de la connaissance absolue. Il faut aussi embrasser l'espoir que nous pouvons créer une nouvelle culture scientifique, dans laquelle nous nous considérons nous-mêmes à la fois comme une expression de la nature et comme une source de l'auto-compréhension de la nature. Nous n'avons besoin de rien de moins qu'une science nourrie par cette sensibilité pour que l'humanité s'épanouisse dans le nouveau millénaire
Dans nature le 09/01/2019
[1] Les fondations du physicalisme datent des années 1930 par le cercle de Vienne, notamment avec la contribution active d’Otto Neurath.