Le titre de ce blog annonce clairement qu'il s'inscrit dans la continuité du résultat expérimental concernant l'hypothèse de la détection de neutrinos supraluminiques.
Ce blog s'impose parce qu'il y a le rythme pédagogique qui est un rythme choisi et le rythme qui est scandé par les annonces et les événements, il est évidemment plus aléatoire.
Le rythme pédagogique est celui inhérent à la présentation et au développement du séminaire : 'Faire de la physique avec ou sans 'Présence''.
C'est au cours de l'année 2007-2008 que ce travail a été entrepris et qui consiste pour l'essentiel à revisiter les lois de la physique fondamentale sans exclure la marque, la trace, du sujet pensant, qui tente de décrypter les propriétés de la nature, habité par ses déterminations inexpugnables.
On peut retrouver la totalité de ce travail sur : Google : 53PH3PP6 (documents et liens) (2007-2008), jusqu'à 53PH3PP10 (documents et liens) (2011-2012).
Le rythme scandé par les annonces et les événements expérimentaux sera celui mis en relief dans ce blog. Il y aura donc des périodes d'accélération qui conduiront à des synthèses, à des idées nouvelles ou régénérées voire à des conclusions d'étapes. Il y aura aussi des périodes de décantation.
La pertinence d'ouvrir ce blog s'est imposée à mes yeux avec l'annonce à propos des "Neutrinos supraluminiques?" Cette annonce remarquable mais peut-être provisoire est l'occasion du premier document de réflexion et d'analyse qui prévoyait cette éventualité.
Synthèse à propos des neutrinos à la lumière de l'hypothèse de 'neutrinos supraluminiques'.
Comme vous pouvez le constater avec le copié-collé (réf. 53PH3PP10, Chapitre XXIII), je n’ai pas manqué de suivre à la trace les neutrinos ces quatre dernières années. Progressivement je suis arrivé à exprimer l’hypothèse que les neutrinos comme les constituants de la matière noire pourraient ne pas être contraints par la loi de la R.R., E=mc2. De même dans le chapitre XX, dans le paragraphe ‘Pour une autre genèse’, j’ai émis l’hypothèse qui va encore plus loin : « En premier lieu, j’énonce l’idée que : Notre monde premier est celui de la lumière, plus justement celui du rayonnement. Il constitue le fond, dans lequel nous ne pouvons pas nous situer concrètement mais que nous pouvons tangenter, et à partir duquel se décline notre compréhension du monde et la mise en forme de ses propriétés. On ne peut s’y situer mais nous pouvons abstraitement, partiellement, l’investir grâce à nos capacités cérébrales de raisonnement (à développer). Se décline : implique que le rayonnement et ses propriétés soient considérés comme constituant le paradigme absolu. C’est à travers ce rapport primordial que nous identifions ce qui est la matière avec ou sans boson de Higgs. Est-ce que j’ai besoin d’introduire cet écran pour passer du rayonnement à la matière ? »
Question : est-ce que les résultats expérimentaux annoncés le 23/09 concernant la propriété supraluminique des neutrinos apporte de l’eau à mon moulin ? Ma réponse est non pas encore et oui peut-être. En premier lieu gardons à l’esprit que ce résultat, s’il se trouvait confirmé, constituerait un résultat collatéral par rapport à l’hypothèse central de mon référentiel théorique. Collatéral, certes mais significatif et exploitable !
Non pas encore, parce qu’il faut confirmer ce résultat et cela peut demander deux ou trois ans. Enfin, j’ai proposé que E=mc2 ne s’applique pas, ce qui est peut-être équivalent à Vν > C, encore faut-il le montrer. Disons que la conséquence première est le problème de l’appréciation de la détection de ces neutrinos, car les transferts d’énergie et de quantité de mouvement avec le détecteur ne seraient donc pas ce que nous croyons. Par contre dans le copié-collé, vous trouverez que j’ai exprimé une hypothèse encore plus iconoclaste dans le chapitre 13, p.3-4 : « leur géodésique ne se trouve ni à l’intérieur ni à l’extérieur du cône de lumière… »
Oui peut-être, parce que cette hypothèse émerge de la cohérence globale de mon référentiel théorique. Donc si ce résultat expérimental était confirmé cela légitimerait de réviser profondément notre compréhension des propriétés dites matérielles de la nature. En fait les conséquences sont encore plus riches puisque je propose que l’on réfléchisse à l’idée : qu’au bout du compte il y aurait plusieurs catégories de matière. Celle qui est identifiable grâce à mc2 et celles qui seraient identifiables dans le cadre d’autres contraintes, dont les neutrinos, et aussi peut-être les constituants de la ‘matière noire’, et cela laisse aussi la porte ouverte à d’autres types de matière non encore identifiés. Restons pragmatique et point trop n’en faut. Cela va dans le sens du chapitre XXVI que j’ai préparé en juillet et août que j’installerai bientôt sur le site bien qu’imparfait et incomplet où j’indique : « Il me semble qu’on devrait plutôt considérer notre Univers comme enchâssé au sein d’une Eternité où aucun des possibles ne peut être exclu. (Il est délicat d’appeler ces autres possibles : Univers, au même sens que le nôtre car cela supposerait qu’ils seraient habités par des intelligences capables de produire une telle synthèse et que nous les aurions entendues) Parmi tous les possibles nous privilégions celui qui nous est accessible, que l’être humain a rendu intelligible parce qu’il nous correspond. Il est donc le fruit de notre entendement. Il est intéressant de constater que probablement certains de ces autres possibles apparaissent à la pointe du crayon des théoriciens qui tentent d’extraire toute la quintessence des équations de la physique théorique telle qu’elle est développée actuellement. »
Autre conséquence : Le fait de considèrer que nous identifions la matière (celle qui nous est commune) à partir du paradigme absolu de la lumière cela conduit à envisager une possible unification entre source du rayonnement électromagnétique et matériel (commun) au voisinage de C ou à C même. Ce qui impliquerait probablement à ce que mi et mg finissent par se distinguer dans ce voisinage. C'est-à-dire que mi ne serait plus égal à mg, comme l’avait postulé Einstein, à juste raison, dans son référentiel théorique.
Si nous analysons les conséquences du rayonnement synchrotron, par exemple, on peut considérer qu'il produit le même effet, du point de vue de l'observateur, que celui d'une masse d'inertie. Par exemple la mi de l’électron → l’infini à 7 TeV dans le mouvement circulaire. La contribution de la charge électrique comme composante d’inertie au mouvement devient significative. Ceci est une piste de raisonnement mais il faut tenir compte que cela correspond à un mouvement spécifique (de rotation). Dans le mouvement linéaire, il y aussi radiation, quand il y a accélération pour toutes particules chargées, mais moindre. Il y a donc une situation au très grand voisinage de C où l’inertie due à la radiation peut égaler celle due à mi. Ceci est à creuser. J’ai déjà eu l’occasion (chapitre XXI, p.3) d’exprimer l’idée que charge électrique et charge de masse étaient les deux facettes d’une même entité, avant une sorte de brisure de symétrie qui conduit à les distinguer. A priori le mécanisme de Higgs n’est pas le bon scénario pour rendre compte de cette phénoménologie. Reste en suspens, le problème de la mg.
2 hypothèses doivent être activées : 1- la charge de la masse grave mg est d’une nature et a une valeur distinctes de mi au voisinage de C; 2 – l’interaction gravitationnelle devient évanescente au voisinage de C.