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12 août 2022 5 12 /08 /août /2022 11:52

Le 12 Août

Ci-jointe, 2e partie de l’édition du chapitre 4 et point final du mémoire.

Dans le multivers théorique, nouvellement pensé, dont notre univers ferait partie, au stade actuel de la capacité de projection de notre pensée, nous considérons que les autres univers sont indépendants les uns des autres et sont extérieurs au Nôtre. Nous sommes à un carrefour de conjectures, Anthrôpos ne peut cesser de creuser car nous disposons d’aucune référence tangible qui nous permettrait d’affirmer que notre univers est limité dans l’espace, c’est-à-dire qu’il n’y aurait aucun au-delà spatial, si on était en mesure de détecter ses limites. Pas plus qu’on ne peut affirmer qu’aucune galaxie existe au-delà de la limite tracée par l’horizon cosmologique. Horizon humainement défini par le fait que rien ne peut se déplacer dans l’espace plus vite qu’à la vitesse de la lumière. Ceci impliquant qu’à tout moment la vitesse de la lumière impose une limite au-delà de laquelle nous ne pouvons rien observer. Avec l’hypothèse du multivers, peut-être que nous entrevoyons les prémisses d’une diversité, tout juste pensable, de mondes physiques non encore prospectés qui se trouveraient au bout du compte dans notre univers. Ce que nous conjecturons comme étant possible dans les autres univers du multivers est peut-être tout simplement ce qui l’est dans notre univers une fois que l’extériorité présumée, de ces autres, s’estompera. Considéré autrement, il suffirait que nous nous appropriions d’au moins une première loi ou caractéristique physique que nous serions en mesure d’attribuer à un autre univers éventuel du multivers pour que celui-ci soit de facto intégré au nôtre : satisfaisant actuellement à notre faculté d’entendement. Simultanément cela validerait l’hypothèse du multivers. Plus concrètement cela validerait l’hypothèse du multivers comme étape transitoire, comme une sorte de ‘sas’ permettant que notre pensée ait le temps d’intérioriser cette radicale nouveauté. Cette période d’incubation dans laquelle l’être humain cogitant est engagé permet de faire émerger de nouvelles perspectives pour ‘l’Être dans la Nature’ qui ainsi s’émancipe de la conception d’une nature qui s’avère monotone, dotée de limites absolues, parce qu’inerte.

         J’ai eu l’occasion de lire dans le ‘Dictionnaire d’histoire et philosophie des sciences’ dans un article de D. Lecourt page 762 : « Que nous butions sur des limites absolues, comme la vitesse de la lumière, devrait rappeler les physiciens à la modestie. Ils n’occuperont jamais la place que les fidèles ont attribuée à Dieu… » Cette affirmation de D. Lecourt a été couchée sur le papier il y a au moins 20 ans. A cette époque il prend la responsabilité d’avertir les physiciens qu’il détient la connaissance de l’existence d’un Rubicon absolu, qui a la valeur d’un mur définitif sur lequel, éternellement, se cognera l’intelligence humaine. La rencontre de la valeur de la vitesse de la lumière, C : constante universelle, a été confirmée en 1887 avec l’expérience de mesure de Michelson et de Morley, mais déjà, préalablement pensée et fixée théoriquement par James Clerk Maxwell en 1865. Il fallut attendre 1905 pour qu’il soit établi, grâce à la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein, un nouveau corpus de connaissance en physique, adapté, qui intègre la valeur parfaitement constante et universelle de la vitesse de la lumière. On peut dire qu’à cette occasion l’être dans la nature s’est installé, voire perché, sur un nouveau belvédère, d’où en surplomb, il accroît sa connaissance de la nature et d’où l’influence de l’inertie du cogito de l’être de la nature est amoindrie. D’un point de vue physique, avec le trait d’union qui s’établit naturellement entre l’espace et le temps pour dorénavant penser en termes d’espace-temps, c’est une détermination brute imposée par l’être de la nature qui est réduite à néant. L’être dans la nature déshabille l’être de la nature des déterminations qui nous voilent l’accès à la connaissance de la nature. Le dévoilement de la nature est sans fin, mythologiquement représenté par l’image de la Déesse Isis, déesse voilée, et fait d'Isis le symbole des lois cachées de la Nature depuis le déchiffrement des hiéroglyphes et la mise en place de la science. Certes intégrer la vitesse de la lumière n’implique pas la dépasser, loin s’en faut en ce qui concerne C.

         Avec la relativité restreinte nous nous sommes en partie appropriés de la vitesse de la lumière et Anthrôpos continue de creuser mais le Rubicon n’est pas franchi. De fait nous n’avons aucune prise sur la vitesse de la lumière, celle-ci transcende notre condition physique d’être de la nature. Pour nous, aucun objet matériel ne peut atteindre la vitesse de la lumière. Pouvons-nous craquer cette détermination ? Elle est une détermination universelle dans le sens où elle est une propriété qui est relative à notre univers tel que nous le concevons présentement. Craquer cette détermination sera probablement concomitant avec la compréhension que nous sommes dans un univers autre, beaucoup plus riche, que celui que nous concevons dans le cadre du modèle standard. Ce dont nous sommes certains c’est que la lumière à laquelle nous sommes sensibles est la lumière émise par la matière qui nous constitue dans la structure la plus fine et la plus élémentaire de notre Être de la nature jusqu’aux confins des structures matérielles qui assurent le fonctionnement de notre cerveau : dénommée matière active organisée. Cela constitue une détermination redoutable pour l’être humain mais cela n’a rien à voir avec un interdit émanant du royaume de Dieu comme nous l’a signalé D. Lecourt (Epistémologue, 1944-2022). Il est certain que nous ne pouvons pas voir une autre lumière que celle qui est émise par la matière qui nous constitue. Mais ne pas voir, n’interdit pas de concevoir[1].

         Référons-nous à l’exemple suivant qui concerne l’impossibilité de voir par détection directe une trace du boson de Higgs. Cette particule fondamentale a une durée de vie tellement faible (d’un ordre inférieur à 10-20s), de plus elle est de charge électrique neutre, en conséquence nous ne pouvons pas observer dans les détecteurs sa propre trace. Par contre nous pouvons le concevoir grâce à l’exploitation des traces observables des produits de sa désintégration. Ce fut long et difficile avec les premiers événements (2012), mais avec le temps, avec le savoir-faire acquis par les physiciens on peut le reconstruire plus aisément et concevoir le Boson de Higgs devient de plus en plus aisé, assuré et familier. L’œil de l’intelligence des physiciens s’est affiné, a gagné en acuité de détection, et maintenant nous le reconnaissons bien plus aisément avec certaines des valeurs qui le caractérisent.

         Dans l’univers actuel, correspondant au nec plus ultra de nos connaissances, nous identifions une composition de 5% de matière visible. Pour le reste la répartition est établie comme suit : 27% de matière noire et 68 % d’énergie sombre. Ces composants sont donc invisibles, donc toujours hypothétiques, conçus sur la base de leurs effets indirects controversés, en tous les cas nous ne pouvons toujours pas les placer sous le sceau de la lumière de notre pensée.

L’énigme de la matière noire occupe les esprits des scientifiques depuis une quarantaine d’années. Cela nous indique que la pensée des scientifiques est mal placée depuis toutes ces années[2], et cela devrait interpeler et conduire à la rupture d’une pensée qui se serait ankylosée sur ce sujet[3]. Les articles, cités en note 2 et 3 de bas de page, que j’ai saisis au vol peu de temps avant l’écriture de la fin de mon chapitre, pourraient correspondre à un renversement de situation spectaculaire car la théorie MOND (Modified Newtonian dynamics) a toujours été décriée. Son inventeur Mordehai Milgrom pourrait nous en dire long sur le fait d’être le porteur d’une théorie qui est hors cadre d’une pensée officielle. Eh oui, cela peut se produire dans ce domaine, censé réunir des penseurs férus de controverses ! Pensée officielle parce que l’hypothèse de la matière noire est fortement corrélée à l’hypothèse du Big Bang et au scénario induit du déploiement de l’univers primordial. Premièrement et avant tout, il faut considérer que cela représente une affaire scientifique, du premier ordre, à suivre au plus près durant les mois qui viennent.

L’énigme de l’énergie sombre occupe les esprits des scientifiques depuis une vingtaine d’années, c’est deux fois moins d’années que pour la matière noire mais la proportion de cette composante serait dans notre univers deux fois et demie plus importante. Ces deux composantes sont ou noire ou sombre : invisibles. C’est peut-être des composantes qui émettent des rayonnements pour lesquels nous n’avons pas de capteurs naturels identifiés au sein de notre être présumé, pas dans le domaine visible, pas dans le domaine audible, pas dans le domaine d’une sensibilité sensorielle inédite.

         Nous ne pouvons pas non plus ne pas tenir compte du fait que nous sommes confrontés à une énigme aussi redoutable qui est installée dans le paysage de la physique fondamentale depuis les années… 1930 et qui est celle de l’intrication. Enigme qui est inextricable parce que, entre autres, nous considérons toujours qu’il n’est pas possible qu’une information puisse être véhiculée à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière. A cause de cette contrainte, l’interprétation de ce phénomène privilégie l’explication du caractère non local (impossibilité de définir le ‘là’) de la mécanique quantique. Non local parce que lorsque l’on mesure la grandeur propre portée par l’un des objets quantiques intriqué, instantanément l’autre objet, qu’elle que soit la distance à laquelle il se trouve, alors qu’il n’y a pas eu du temps nécessaire à un échange d’information, aussi loin qu’il se trouve, annonce une valeur propre en accord avec la valeur de la grandeur résultante de l’intrication initialement engendrée. On pourrait tout aussi bien privilégier l’interprétation de l’intrication par le fait qu’expérimentalement l’intrication engendrée rend, effectivement, les deux objets totalement indifférenciables. En conséquence le résultat de la mesure obtenu ne peut pas être attribué par l’observateur à un objet plutôt qu’à l’autre. L’indifférenciabilité entre l’un et l’autre objet quantique, correspond au fait qu’il n’y a pas pour l’observateur la possibilité d’attribuer une trajectoire spatio-temporelle spécifique à l’un plutôt qu’à l’autre. En résumé, on ne peut connaitre leurs ‘là’ respectifs qu’au moment de la mesure de la grandeur physique intriquée, sans pouvoir distinguer qui est l’un, qui est l’autre.

         Il existe, exclusivement, une situation purement théorique dans laquelle la contrainte de l’impossibilité de dépasser de la vitesse de la lumière peut être violée : c’est le cas de l’hypothèse de l’existence des trous de vers. Comme cette expression l’indique, l’hypothèse suppose, qu’à travers ces trous, deux régions de l’espace pourraient être connectées (ou presque) instantanément, qu’elle que soit la distance qui les séparent. Cette hypothèse est apparue sous la plume des théoriciens sans contorsion spéciale, elle est mathématiquement émergente, mais, bien entendu, aucune observation dans ce sens n’a été validée. Donc elle reste cantonnée au domaine de la fiction. Mais elle trotte dans l’esprit des physiciens théoriciens. Ainsi J. Maldacena et L. Susskind ont conjecturé depuis 2013 : que des particules intriquées soient connectées au travers d'un trou de ver (ou pont Einstein-Rosen), (voir définition ER=EPR dans Wikipédia). De plus, cette conjecture pourrait être une base pour l'unification de la relativité générale et de la mécanique quantique !! 

         Une autre raison pour laquelle nous sommes confrontés à des entités noires pourrait s’expliquer par le fait que ces entités considérées globalement ou bien considérées sur la base de leurs constituants élémentaires éventuels ont une vitesse de déplacement qui serait supérieure à la vitesse de la lumière. Dans ce cas de figure, la fameuse formule E = mc2, ne serait plus valide dans un certain domaine, elle serait dépassée, soit parce que la contrainte posée avec C est inappropriée, soit parce que la masse : m, ne correspondrait en rien de ce que nous caractérisons jusqu’à présent comme étant de la matière. Ces deux éventualités peuvent être parfaitement conjointes.

         L’hypothèse de la non validité de E = mc2, je la considère sérieusement depuis plus d’une quinzaine d’années et plus particulièrement, en ce qui concerne les neutrinos car nous sommes toujours dans l’impossibilité de cerner sérieusement le comportement physique de ces particules élémentaires. Au tout début de la découverte (invention) de ces objets quantiques, sur proposition en 1930 de Wolfang Pauli (1900-1958), nous les avons considérés comme des objets sans masse, le premier : le neutrino électronique en 1930, le deuxième : le neutrino muonique en 1962, le troisième : le neutrino tauique en 1977. Ensuite, puisque nous avons considéré qu’il y avait en jeu, depuis 1969, un processus d’oscillation entre eux : ce que l’on désigne par l’oscillation des saveurs, on a considéré qu’ils devaient avoir une masse. A ce titre, sans autre forme de procès, on les a dotés d’une masse répondant à la contrainte de E = mic2. Depuis nous sommes dans l’impossibilité d’évaluer leurs masses. Toutes les mesures réalisées pour connaitre leurs masses d’inerties respectives, nous indiquent en retour : « Nous ne sommes pas ce que vous croyez ». En effet, en retour, elles nous apparaissent toujours inférieures à celles que nous avions estimées antérieurement, sans pour autant pouvoir les fixer. De ce point de vue, ces objets semblent presque insaisissables par les détecteurs que nous sommes capables de concevoir actuellement. Pour cette raison, je propose que l’on étudie ces objets en tant que vecteur d’une nouvelle physique : la physique des neutrinos, plutôt que de vouloir étudier leurs propriétés physiques, comme c’est toujours le cas actuellement, dans le cadre du modèle standard des particules élémentaires. Je propose que l’on abandonne l’idée que les neutrinos satisfassent assurément la contrainte : E = mic2.

La problématique du choix des bonnes variables en physique est posée dans un article du 27/07/2022 par des chercheurs de la Columbia Engineering, dont je cite quelques extraits : « Je me suis toujours demandé, au cas où nous rencontrions des extraterrestres intelligents, auraient-ils découvert les mêmes lois de la physique que nous, ou pourraient-ils décrire l’univers d’une manière différente ? » ; « Peut-être que certains phénomènes semblent énigmatiques et complexes parce que nous essayons de les comprendre en utilisant un mauvais ensemble de variables… Alors oui, il y a des voies alternatives pour décrire l’univers et il est tout à fait possible que nos choix ne soient pas parfaits. » Un des physiciens, Lipson, soutient que « les scientifiques peuvent mal interpréter ou échouer à comprendre beaucoup de phénomènes parce que, tout simplement, ils n’ont pas la bonne base de variables pour décrire ces phénomènes. » Et c’est exactement ma conviction en ce qui concerne notre incapacité toujours actuelle à cerner la physique des neutrinos.

Les variables décrivant la température et la pression ont besoin d’être identifiées avant que les lois de la thermodynamique puissent être formalisées, et ainsi en est-il dans chaque coin du monde scientifique. Les variables sont un précurseur de toute théorie. « Quelles autres lois nous manquent-elles simplement parce que nous n’avons pas les variables ? » se demande Du : collègue de Lipson, qui a codirigé le travail. « Pendant des millénaires, les gens connaissaient les objets se déplaçant rapidement ou lentement, mais ce ne fut que lorsque les notions de vitesse et d’accélération furent formellement quantifiées que Newton pouvait découvrir sa célèbre loi de mouvement F=MA »

Sur ce sujet, l’article résumé dans Phys.org du 27/07 avait pour titre : « Roboticists discover alternative physics ». Selon mon point de vue, cette physique entrevue n’est pas qu’alternative puisqu’elle fait partie de tous les possibles non encore élucidés que j’identifie dans mon énoncé rituel : « Au sein d’une éternité, parmi tous les possibles… ». Les variables, autres, qui nous permettront de comprendre d’autres phénomènes ainsi que d’enrichir, sans fin, notre connaissance de l’univers seront débusquées au fur et à mesure que l’être dans la nature, perché de nouveaux belvédères, réduira l’influence de l’être de la nature.

Comme indiqué ci-dessous avec la citation de S. Hossenfelder, nous devons accroître notre tolérance voire notre ouverture à la nouveauté dans de nombreux domaines d’études de la nature, ainsi que vaincre l’inertie intellectuelle de l’Être de la nature qui nous habite.

         De S. Hossenfelder, p146 : « … Ce que nous considérons comme prévisible et en même temps surprenant dans les sciences dépend de notre familiarité avec le domaine. Au fil de nos travaux, nous augmentons notre tolérance à la nouveauté. Effectivement, plus j’en apprends sur le multivers, plus je le trouve intéressant. Je peux voir que c’est un changement étonnamment simple, et pourtant d’une grande portée, dans la façon que nous avons de comprendre notre propre importance (ou son absence) dans le monde. Peut-être Tegmark[4] a-t-il raison, peut-être suis-je simplement affligée d’un biais émotionnel vis-à-vis de ce qui n’est qu’une conclusion logique. Le multivers est vraiment une émancipation des mathématiques, qui favorise l’apparition d’une vie riche et complexe. » ; « Un point de vue d’autant plus convaincant quand un Prix Nobel, (ici Steven Weinberg), l’appui de tout son poids. »

Je cite S. Hossenfelder puisqu’elle écrit dans son livre quelque chose que je partage et dont je suis convaincu. C’est réconfortant de rencontrer ce point de vue en partage étant donné le caractère iconoclaste de ce que je propose ci-dessous.

         Dans les univers parallèles pensés grâce à l’hypothèse du multivers ou encore ceux qui sont sous la plume des physiciens théoriciens adeptes de la théorie des cordes, la vitesse de la lumière peut avoir toutes les valeurs possibles. De fait, leurs propriétés physiques peuvent être toutes autres que celles que nous avons identifiées, jusqu’à présent, dans notre univers. Dans le cadre des énigmes répertoriées ci-dessus peut-être sommes-nous confrontés à l’existence dans notre propre univers à des valeurs qui sont attribuées à ces fameux univers parallèles. Peut-être ce n’est-il qu’une affaire ‘du temps de se familiariser’ de ces nouvelles valeurs possibles, mais au fil de notre réflexion et de nos travaux peut-être que notre tolérance s’accroîtra et ces valeurs nouvelles deviendront nécessaires et seront marquées du sceau de l’évidence. Univers qui au bout du compte ne sont pas si parallèles et à minima entrecroiseraient notre propre univers. Dans ce cas notre propre univers serait différent, avec des propriétés bien plus riches. Cela signifierait que notre univers contiendrait des propriétés exogènes, que nous considérons actuellement comme telles, vis-à-vis desquelles nous sommes encore aveugles, puisque nous sommes, de facto, émergents et façonnés par la nature spécifique de celui que nous désignons comme étant notre univers. Soit, notre évolution n’est pas encore suffisante pour que nous soyons en capacité, d’une façon ou d’une autre, à mettre en lumière ce qui constitue(nt) le/les fondement(s) des énigmes en question. Dans le cas où ces autres univers deviendraient observables ou mesurables, voire visitables grâce à de nouveaux instruments d’observations, alors ils feront partie de notre univers enrichi… par adjonction ou interpénétration.

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         A ce stade, l’édition du chapitre 4 est terminée ainsi que l’édition de mon mémoire composé de 4 chapitres. Cette édition a commencé le 3/06, avec une publication nouvelle chaque vendredi. Mon mémoire représente une bonne synthèse des 235 articles publiés sur mon blog, mc2est-cesuffisant (sic), durant un peu plus de la décennie. Et ce n’est pas fini, c’est infini, il en est ainsi de la dynamique du savoir en physique qui provoque et accompagne le progressif investissement intellectuel éclairant des confins encore et toujours plus ‘au-delà’ de notre univers.

 

[1] Le mot a été introduit pour « former un enfant en soi » et simultanément avec le sens intellectuel de « se représenter par la pensée » vers 1119.

[2] D’après un article du 22/07/2022 dans Futura Science : Si la récente découverte de galaxies primitives avec le télescope James-Webb se confirmait, elle pourrait s'ajouter significativement au débat entre ceux qui pensent que la matière noire existe et ceux qui pensent qu'il faut au contraire modifier les lois de la gravité et de la mécanique pour décrire l'origine et le comportement des galaxies. Ce qui est sûr, c'est que la découverte de ces galaxies a été prédite à partir de la théorie Mond (proposée depuis les années 1980), théorie alternative à la matière noire et décriée. Reste encore à être confirmée pleinement mais si les astrophysiciens n'ont pas fait d'erreurs, nous serions en présence sur les images du JWST de deux galaxies contenant déjà l'équivalent d'environ un milliard de masses solaires sous forme d'étoiles telles qu'elles étaient entre 300 et 400 millions d'années après le Big Bang. Stacy McGaugh explique en détail que des galaxies aussi massives observées aussi tôt dans l'histoire du cosmos observable ne sont pas vraiment compatibles avec le Modèle cosmologique standard avec matière noire (sic, re-sic).

 

[3] Article dans Futura Sciences le 10/08/2022, avec le titre : « Ces galaxies jettent le doute sur le modèle cosmologique standard. » Je cite quelques extraits : « Au sein du deuxième amas de galaxies le plus proche de la Terre connu sous le nom d'amas du Fourneau, des galaxies naines apparaissent particulièrement déformées par les effets de marée. Selon des chercheurs, elles remettraient en question le modèle standard de la cosmologie. Selon Pavel Kroupa, co-auteur de l'étude et chercheur à l'université de Bonn, « Le nombre de publications montrant des incompatibilités entre les observations et le paradigme de la matière noire ne cesse d'augmenter chaque année. Il est temps de commencer à investir davantage de ressources dans des théories plus prometteuses ». Par la suite, l'équipe compte se pencher sur d'autres galaxies naines ou amas de galaxies. »

 

[4] Physicien, cosmologiste, chercheur en IA, professeur au MIT. Age : 55ans

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